dimanche 20 février 2011

La Transparence Financière : une notion qui rime bien avec la démocratie !


La transparence financière a souvent été un souci majeur pour les économistes, les financiers et les comptables. Cette notion rime bien avec les exigences des Sociétés les plus développées dotées d’institutions gouvernementales et non gouvernementales et de Société civile capables d’instaurer un minimum de transparence dans les transactions. Dans les pays les moins développés, les gouvernements ont souvent entrepris des réformes, répondant aux exigences d’institutions financières internationales, tels que le FMI et la Banque mondiale pour montrer des progrès, supposés, en matière de transparence. Parmi les principales réformes, nous citons l’adoption des IFRS, en tant que normes d’information financière sophistiquées qui garantissent, théoriquement, sur le plan quantitatif, un plus grand flux d’information et sur le plan qualitatif, une meilleure pertinence, fiabilité, comparabilité et intelligibilité.
Les plus sceptiques ont souvent considéré que les IFRS ne peuvent pas être dissociées par rapport au contexte de leur adoption en ce sens que si elles sont adoptées dans un environnement de bonne gouvernance, elles peuvent être efficaces. Par contre, leur adoption dans des pays, en développement, dont les institutions sont fragiles par rapport au pouvoir suprême d’une élite économique proche du pouvoir, ne peut relever que de la pure publicité qui renforce l’image de marque du pays face à un besoin en IDE. Ces pays, manquaient de motivation en matière de transparence et se noyaient de plus en plus dans une opacité souhaitée qui favorisait les inégalités sociales et l’impunité des dépassements.
Aujourd’hui, les pays en voie de développement depuis des décennies, sont enfin, aussi en voie de démocratie qui induit forcément une voie vers la transparence financière. La révolution tunisienne et les révolutions qui s’en suivent ont été alimentées par une soif d’égalité sociale, de partage équitable des richesses. Des richesses, qu’il faut compter, en rendre compte, contrôler pour pouvoir les allouer. Le comptable peut, à mon sens, enfin, pouvoir jouer pleinement son rôle capital au service de la transparence et de la démocratie.

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