samedi 23 février 2008

Adopting IFRS and the position of African countries


This map of the world (this map is showed in the web site of the IASB) displays countries that have adopted IAS/IFRS (countries in red), countries that have begun to move to IAS/IFRS (countries in orange) and countries that have adapted their local standards to the IASB’s standards (countries in yellow). We can gather that the majority of African countries (countries in white) waits until now to make a decision. I invite all the African accountants to give their ideas and opinions about the position of their countries in this area.

jeudi 21 février 2008

la relation : normes IFRS, qualité meilleure des informations financières et bonne prise de décision est - elle évidente?

J’ai lu un article de presse paru dans un site (tunisien) d’information économique et financière (qui date du 04/05/2007) qui nous propose (tout simplement) le paragraphe suivant : « L’adoption en Tunisie de normes comptables conformes au référentiel international conduit à une amélioration de la qualité de l’information financière et comptable, ce qui facilite aux investisseurs la prise de décision ». Personnellement, je suis favorable à l’adoption des normes internationales d’information financière, mais après des études rigoureuses capables de donner une argumentation convaincante à la relation proposée par le journaliste. Les normes IFRS ne peuvent pas à elle seules changer le paysage de la communication financière en Tunisie (il faut du tout pour faire un monde) : la transparence est une question de volonté que les dirigeants des entreprises doivent exprimer pour hisser la qualité des informations publiées (j’assure le journaliste, même avec un plan comptable de dix pages on peut atteindre cet objectif…car la transparence ne dépend pas uniquement des normes internationales). Dans ce cadre, je propose de mettre en place un observatoire de la communication financière (comme c’est le cas de plusieurs pays) et ce, pour institutionnaliser d’une manière explicite la transparence de l’information financière. Le rôle de l’observatoire sera, en un mot, de faire des enquêtes et des études ayant pour objectifs l’amélioration de la communication financière. Les études de cet observatoire pourraient nous dire est ce que vraiment l’adoption des normes IFRS améliorera ou non la qualité de l’information financière pour que nos investisseurs prennent la bonne décision.

samedi 5 janvier 2008

qui décide de la normalisation comptable en Tunisie?

J’ai lu dernièrement une interview de Mr Salah Dhibi (président de l’ordre des experts comptable de Tunisie). L’interview porte sur les possibilités d’adoption des normes IAS/IFRS par la Tunisie. J’ai apprécié son avis qui inspire une position favorable quant à une pareille adoption (surtout pour les entreprises cotées à la bourse des valeurs mobilière de Tunis (une cinquantaine !)). Le journaliste lui a posé la question suivante : quelle est la position du gouvernement sur la question (c'est-à-dire la possibilité de l’adoption des normes internationales). Mr Dhibi a répondu « le gouvernement est en train de réfléchir sur la question. Il veut d’abord écouter la profession et pour cela une commission a été crée…) ». Ma réaction est la suivante : écouter la profession… uniquement ! Je ne sais pas si nos décideurs savent ou non qu’il y a des académiciens (enseignants – chercheurs universitaires, dont une dizaine dotée d’un doctorat ès comptabilité) dans ce pays. Ces enseignants – chercheurs, utilisent les ressources publiques (argent du contribuable) pour concevoir des recherches utiles pour le pays dans le domaine de la comptabilité (dans sa dimension scientifique et pratique). Ce sont des gens qui maîtrisent la langue anglaise pour lire les documents (version originale) relatifs aux normes IAS/IFRS tels que publiés par l’IASB (International Accounting Standards Board). Ce sont des gens qui publient et communiquent leurs travaux de recherche un peu partout (dans des revues internationales de renommée et dans des congrès et colloques internationaux de haute envergure : en Europe et aux Etats – Unis). Tous ces travaux sont publiés et communiqués au nom des universités TUNISIENNES. Mais en même temps, je dis que les académiciens comptables n’ont pas su (ou pu) jusqu’à maintenant mettre en place leur propre association qui pourrait exercer une pression (dans le sens pacifique du terme) pour entendre sa voix (comme c’est le cas aux Etat – Unis avec l’AAA (American Accounting Association). Faute de quoi, prière messieurs les décideurs de prendre notre avis sur cette question, nous pouvons être utiles et nous ne voulons pas que nos recherches soient « de l’encre sur papier ».

jeudi 3 janvier 2008

Mot de bienvenue

Bonjour à tous, je suis Mohamed Faker KLIBI de nationalité tunisienne. Je suis docteur ès sciences comptables et j’enseigne des matières comptables à l’Ecole Supérieure des Sciences Economiques et Commerciales de Tunis (ESSECT). Je m’intéresse actuellement à la possibilité d’adoption des normes internationales d’informations financières (IFRS) par les pays en développement en général et la Tunisie en particulier. Mon objectif est de retracer les perspectives d’une telle adoption, ses opportunités mais aussi ses enjeux. Je compte sur vous pour enrichir cette discussion.