* Il s’agit d’une conclusion que j’ai prononcée à Oran (Algérie) dans le cadre d’un colloque : « l’institution académique et l’entreprise à l’heure du nouveau système comptable et financier » organisé par l’Ecole Préparatoire des Sciences Economiques, Commerciales et de Gestion de l’Université d’Oran. Vous pouvez trouver l’intégralité de la communication publiée par la revue du chercheur. Cliquer sur ce lien)
Pendant 15 années d’application, le système comptable des entreprises (SCE) a su instaurer une nouvelle culture qui a pu remplacer, à notre avis, une culture ancienne à base de plan comptable général. Avant sa mise en place, une immobilisation ne pouvait être définie que lorsqu’on se réfère à son numéro de compte. Avec le SCE on a appris qu’une immobilisation est un élément d’actif, possédé ou contrôlé par l’entreprise susceptible d’accorder à cette dernière des avantages économiques futurs. C’était une révolution comptable. Au fil des années, un savoir faire tunisien (académique et professionnel) s’est, donc, développé autour du SCE (1997). Nous croyons que le seul maillon faible de « l’institution comptable » en Tunisie est le Conseil National de la Comptabilité. Cette grande muette n’a pas pu formuler une position claire concernant l’avis des institutions financières internationales qui l’appellent à changer son référentiel. Rappelons que ce référentiel n’a pas, jusqu’à ce jour, fait l’objet de critiques internes, exception faite de celles émanant de quelques professionnels ayant intérêt à élargir le marché de formation des IAS/IFRS. Nous sommes convaincus que l’application d’un système comptable donné doit contribuer à un meilleur développement comptable qui est, à son tour, appelé à impacter positivement le développement économique. Il est donc temps, qu’un débat national soit lancé pour décider de l’avenir de la normalisation comptable en Tunisie.
2 commentaires:
I like the topic that you present Dr. Faker.
I agree with your point of view. It is really time to think “accounting development” and therefore, improve the accounting system. Obviously, for a better stock market and economic development we need a great accounting system
I think that “CNC” needs a revolution! I believe that all efforts engaged by professionals (even if they think money) and/or researchers to improve Tunisian accounting system fall down if the actual “CNC” continue being the official standard-setting body.
OK. We have done a good job in 1997. Let’s wake-up now. It is a bit annoying when one would find that S&P index for emerging markets shows that Morocco outdistances widely Tunisia. It’s getting worse and worse. Following the WB website, Tunisia is now neck in neck with some less developed countries.
Before going to some in-depth discussions and technical debates, let’s start by founding a great national standard-setting body.
This is the first step that I would suggest.
Merci Anas pour ces commentaires; j'y adhère. Il faudrait encore vulgariser l'idée qui trace le lien entre développement comptable et développement économique et financier.
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